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SAVOIR RENAÎTREou comment un artiste qu'on croyait fini revient au tout premier plan.
1993, s'amorce timidement pour Florent Pagny qui ne sait plus très bien quelle direction artistique adopter. Il garde de ses premières années de carrière un sentiment d'amertume et de désenchantement. Lui pour qui le mot amitié n'était pas déjà à employer à la légère, réalise à présent que le " métier ", qui se délecte à le déclarer fini, est beaucoup moins convivial qu'on pourrait se l'imaginer. Désormais, ses vrais amis se comptent sur les doigts d'une main.
Cette fois, l'homme qui a la réputation de transformer tout ce qu'il touche en or, accepte la proposition de Pagny. Est-ce par défi ou par amitié ? Surement un peu pour ces deux raisons à la fois, il lui concocte 3 titres qui figureront sur son prochain album, " Rester vrai " sous le pseudonyme pudique de Sam Brewski, Si tu veux m'essayer, Loin, et Est-ce que tu me suis ? S'il n'a pas le temps d'écrire d'autres titres, Goldman, qui prend à coeur d'accompagner tous les projets auxquels il participe, lui présente des musiciens chevronnés qui composeront désormais la nouvelle famille musicale de Pagny....Regonflé à bloc par cette nouvelle collaboration qui au passage, le rassure sur la conception de l'amitié, Pagny est plus profilique que jamais. Il écrit plusieurs titres qui témoignent de sa toute nouvelle maturité : Restez vrai, Rappelle toi de tes rêves, Vent d'Orient, Comme de l'eau et J'irai quand même. Dix sept chansons au total sont enregistrées. L'album sort au printemps 1994, précédé par un CD deux titres terriblement efficace et entraînant : Est-ce que tu me suis ? Le single est un vrai succés populaire, même si le Top 50 n'est plus là pour le mesurer. Le titre est trés vite suivi d'un deuxième extrait, un morceau efficace et idéalement taillé pour la scène toujour signé Goldman : Si tu veux m'essayer. Cette chanson pour laquelle un amusant clip signé Doug Nichols est tourné dans une chambre d'hôtel avec vue sur Central Park, achève d'installer la nouvelle image de Florent Pagny dans l'esprit du public : il incarne désormais le copain ou le grand frère idéal, convivial et rassurant. Ils sont des centaines de milliers à accepter de l' "essayer ". Et avec Florent, essayer c'est adopter ! Car si le Pagny nouveau n'a perdu ni son coté sauvage ni sa franchise légendaire, il semble avoir acquis une sérénité et un équilibre auxquels Azucena, la nouvelle femme de sa vie, une splendide brune aux yeux vert d'origine argentine et artiste peintre de profession, n'est sûrement pas étrangère.
Riche d'un répertoire de qualité varié, entre rock et ballade, il fait salle comble pendant 2 soir à l'olympia en Novembre 1994.En 1995, deux autres titres sont extraits de l'album qui passe le cap des trois cent mille exemplaires : l'énergique Les hommes qui doutent ainsi que Rester vrai. L'album contient d'autres extraits potentiels, comme Quand j'ai le blues, un titre surprise qui n'apparait pas au verso de la pochette et avec lequel il clôt chacun de ses concerts. Sans oublier Jamais, un étonnant duo avec Johnny Hallyday. Par discrétion, celui-ci a tenu à ce que son nom ne figure pas sur le disque. Les deux hommes se sont rencontrés sur plateau de télévision dans des circonstances assez cocasses, puisque Johnny a commencé par se moquer de la veste à carreaux du jeune chanteur. Un compliment que celui-ci lui a retourné, vite fait, bien fait, en lui faisant remarquer que les boots à bout rond comme les siennes ne se faisaient plus depuis belle lurette ! Pagny, qui voue une admiration sans borne à Johnny depuis sa plus tendre enfance, était bien loin d'imaginer la teneur de leur première conversation !
En Janvier 1996, Florent débute une série de concerts, il les démarre en enchaïnant, les uns après les autres, tous ses tubes.
Le soir de la dernière de cette série de concerts pendant lesquels, il a explosé de vitalité, Pagny se voit remettre un disque de platine pour trois cent mille exemplaires vendus de " Bienvenue chez moi ". Patrick Bruel est présent dans la salle. Il est le premier à se réjouir du triomphe de son ami de longue date. En ce mois de janvier 1996, même Libération déclare que Pagny est passé du stade " vedette disjonctée " à celui de chanteur à part entière.Le reprise de Caruso de Lucio dalla fait l'objet d'un second extrait et elle se positionne, dès sa sortie, en tête des ventes de singles, tout en continuant à " booster " les ventes de l'album. Elle bénéficie d'un magnifique clip, à la limite du mystique, signé par Philippe André. Florent y figure le crâne rasé : ce sera - pour quelques mois - son nouveau look ! L'hebdomadaire Voici est le premier à révéler que Pagny va être papa, rendant verte d'énervement la future maman, la belle Azucena :
- Elle était folle de rage après s'être fait gauler à la piscine. Je ne savais pas quoi faire. J'ai feuilleté le reste du magazine. Quand j'ai vu ce qu'ils mettent aux autres et comment ils peuvent être méchants, je lui ai dit qu'on pouvait s'estimait contents. De toute façon, je crois que je ne ferai jamais un procès à un journaliste, parce qu'avec Presse qui roule, j'ai réglé définitivement mes comptes avec une certaine presse.Le million d'albums est rapidement atteint, notamment grâce à Tue-moi. A l'issue de son concert triomphal à Bercy, Pascal Nègre, le " big boss " chez Mercury, lui remet un disque de diamant. Il en vendra au total plus d'un million cinq cent mille exemplaires et remportera le Music Award de l'album français le plus exporté.
Rien n'aura tant compté à ses yeux, en cette année 1996, pourtant extrêmement riche et bien remplie sur le plan professionnel, que la naissance de son fils Inca. Un enfant beau comme sa maman, espiègle et rieur comme son papa, et qui ne demande à apprendre d'eux à savoir aimer...
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Savoir sourire,
A une inconnue qui passe,
N'en garder aucune trace,
Sinon celle du plaisir
Savoir aimer
Sans rien attendre en retour,
Ni égard, ni grand amour,
Pas même l'espoir d'être aimé,
{Refrain:}
Mais savoir donner,
Donner sans reprendre,
Ne rien faire qu'apprendre
Apprendre à aimer,
Aimer sans attendre,
Aimer à tout prendre,
Apprendre à sourire,
Rien que pour le geste,
Sans vouloir le reste
Et apprendre à Vivre
Et s'en aller.
Savoir attendre,
Goûter à ce plein bonheur
Qu'on vous donne comme par erreur,
Tant on ne l'attendait plus.
Se voir y croire
pour tromper la peur du vide
Ancrée comme autant de rides
Qui ternissent les miroirs
{Refrain}
Savoir souffrir
En silence, sans murmure,
Ni défense ni armure
Souffrir à vouloir mourir
Et se relever
Comme on renaît de ses cendres,
Avec tant d'amour à revendre
Qu'on tire un trait sur le passé.
{Refrain}
Apprendre à rêver
A rêver pour deux,
Rien qu'en fermant les yeux,
Et savoir donner
Donner sans rature
Ni demi-mesure
Apprendre à rester.
Vouloir jusqu'au bout
Rester malgré tout,
Apprendre à aimer,
Et s'en aller,
Et s'en aller...
<script src="http://www.stlyrics.com/songs/ringdown_song.js"></script>
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D'avoir passé des nuits blanches à rêver
Ce que les contes de fées vous laissent imaginer
D'avoir perdu son enfance dans la rue
Des illusions déçues passer inaperçu
D'être tombé plus bas que la poussière
et à la terre entière
En vouloir puis se taire
D'avoir laissé jusqu'à sa dignité
Sans plus rien demander
qu'on vienne vous achever
{Refrain1:}
Et un jour une femme
dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules
Comme elle porte le monde
Et jusqu'à bout de force
Recouvre de son écorce
Vos plaies les plus profondes
Puis un jour une femme
Met sa main dans la votre
Pour vous parler d'un autre
Parce qu'elle porte le monde
Et jusqu'au bout d'elle même
Vous prouve qu'elle vous aime
Par l'amour qu'elle inonde
Jour après jour vous redonne confiance
De toute sa patience
Vous remet debout
Trouver en soi un avenir peut-être
Et surtout l'envie d'être
ce qu'elle attend de vous
{Refrain2:}
Et un jour une femme
dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules
Comme elle porte le monde
Et jusqu'à bout de force
Recouvre de son écorce
Vos plaies les plus profondes
Vos plaies les plus profondes
Et un jour une femme
Met sa main dans la votre
Pour vous parler d'un autre
Parce qu'elle porte le monde
Et jusqu'au bout d'elle même
Vous prouve qu'elle vous aime
Par l'amour qu'elle inonde
Par l'amour qu'elle inonde
Et un jour une femme
Dont le regard vous touche
Porte jusqu'à sa bouche
Le front d'un petit monde
Et jusqu'au bout de soi
Lui donne tout ce qu'elle a
Chaque pas chaque seconde
Et jusqu'au bout du monde
Jusqu'au bout du monde
Jusqu'au bout du monde
Parce qu'elle porte le monde
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Parce que j'verrais plus briller mon av'nir
Si j'refais plus l'monde à chaque fois qu'je bois
Plus l'moral d'acier dans mes gueules de bois
Tue-moi
Quand tu commenceras à compter les jours
Qui séparent les fois où j'te fais l'amour
Si tu me surprends à fermer les fenêtres
Parce que le bruit des gosses me monte à la tête
Tue-moi
Tu m'tueras si tu t'en vas
Simplement si tu t'en vas
Si tu m'vois avoir honte de mes anciens copains
Si je serre les fesses plus fort que les poings
Si j'deviens nouveau con et ancien battant
Si j'me rêvolte plus qu'entre deux calmants
Tue-moi
Si un jour tu vois que je m'économise
Si j'ai peur d'avoir froid quand je donne ma chemise
Si tu m'admires plus parce que j'ai peur de t'perdre
Si t'as plus pour moi que cette tendresse de merde
Tue-moi
Tu m'tueras si tu t'en vas
Tout conn'ment si tu t'en vas
Qu'est-ce qui t'prends ? ou tu vas
Qu'est-ce qui t'prends dis
Où tu t'en vas ?
Où tu t'en vas dis ?
Mais où tu t'en vas ?
Tu m'tueras, si tu t'en vas
Si tu t'en vas
Oui, si tu t'en vas
Tu m'tueras
Si tu t'en vas
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Ça fait des nuits
Que j't'aime d'amour
Ça fait du temps
Qu'on s'dit bonjour
Qu'on a du mal à s'retrouver
Qu'on a du mal à s'séparer
Et qu'on serre fort nos deux corps
Et qu'on se caresse les yeux
Qu'on ait raison qu'on ait tort
L'amour a ouvert le feu
Et je t'aime d'amour
Mon amour
Je te vois toujours jolie
Et je crève
Du jour où l'amour
S'en ira sans dire merci
Et je hais déjà tes absences
Et je hais devoir partir
Il parait qu'c'est dans l'espérance
Que la vie doit se construire
Ça fait des nuits
Que j't'aime d'amour
Ça fait du temps qu'on s'dit bonjour
Qu'on a du mal à s'retrouver
Qu'on a du mal à s'séparer
Et qu'on serre fort nos deux corps
Et qu'on se caresse les yeux
Qu'on ait raison qu'on ait tort
L'amour a ouvert le feu
C'est parti pour un tour de manège
C'est parti pour un morceau de vie
Souviens-toi de la neige
La première fois qu'on s'est compris
Le premier regard de l'amour
Le premier coup est parti
Il nous emmène dans des toujours
Et nous porte dans son lit
Et je t'aime d'amour
Mon amour
Je te vois toujours jolie
Et je crève du jour où l'amour
S'en ira sans dire merci
Et je lève mon verre à ton corps
Et je t'aime toujours encore
Et je t'espère dans ce décor
J'ai envie de toi trop fort
Que tu me dises
Que tu m'aimes d'amour
Que tu me dises que t'as envie
Envie de dire pour toujours
Envie de dire pour la vie
Et je hais toujours tes absences
Et je hais devoir partir
Dans la folie de l'espérance
Avec toi je veux construire
Ça fait des nuits
Que j't'aime d'amour
Ça fait du temps qu'on s'dit bonjour
Qu'on a du mal à s'retrouver
Qu'on a du mal à s'séparer
Et qu'on serre fort nos deux corps
Et qu'on se caresse les yeux
Qu'on ait raison qu'on ait tort
L'amour a ouvert le feu.
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