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► Chapitre 1 : SAVOIR GRANDIR
SAVOIR GRANDIRou comment un petit Bourguignon se métamorphoseen parfait titi parisien" La Biographie de Florent Pagny est tiré du livre FLORENT PAGNY de Eric Chemouny "
édition HORS COLLECTIONSite internet officiel : http://www.florentpagny.org/
Florent Pagny
Né le 6 novembre 1961
A Chalon-sur Saône- Ma mère aurait aimé être chanteuse. Elle a une très belle voix. A vingt ans, elle a voulu monter à Paris, mais à l'époque, pour une fille, cela pouvait mal tourner... Elle a fait une sorte de transfert sur moi, explique Florent.
- Il n'y a pas de secret : mes grands-parents en Bourgogne créaient déjà des comédies musicales dont ma grand-mère écrivait le scénario en caricaturant tous les gens du village....1972, les Pagny déménagent pour s'installer à Bonneville. Les premiers contacts avec ce nouveau monde ne sont pas évidents pour le jeune Florent, malgrés son caractère plutôt sociable et enjoué :
- J'avais onze ans quand nous avons atterri en Haute-Savoie. En fin de compte, c'est assez dur de se retrouver dans un bled où tu n'es pas né. Il y a comme une sorte de ségrégation entre les mômes. Les copains que j'ai pu avoir étaient tous des dérangés comme moi. Nous etions la petite bande des " immigrés " de Bonneville : on faisait les 400 coups......
Il occupe l'essentiel de son temps libre à répéter au sein d'un groupe de majorettes municipales ! Pour un voyou, on peut faire pire...
- Avec les majorettes, nous défilons à l'occasion des fêtes du village. Je portais un chapeau rouge, c'était pas triste. Il se trouvait toujours là un micro et une estrade, alors je montais pour pousser la chansonnette, à chanter des chansons de Luis Mariano, de Sardou et de Lenorman avec un timbre de voix très particulier pour un enfant... J'étais une curiosité : un enfant de onze ans chantant du Luis Mariano, t'imagines !1976, Florent à quinze ans et déja ce regard franc, ce sourire sympathique et émaillé de dents écartées que l'ont appelle les " dents de la chance ". Ce même signe particulier qui, avant lui aura porté bonheur à Sylvie Vartan ou à Laurent Voulzy. Si chance il y a sur son chemin, une chose est sûre : ce n'est pas à Bonneville qu'elle lui fera pied ! Il en est bien conscient et , malgré ses dehors de gros paresseux, l'animal n'est pas du genre à perdre son temp. Cette fois, et ayant rapidement fait le tour de toutes ses - maigres - capacités scolaires, il est bien décidé à monter à Paris.Florent ne débarque pas à Paris dans de meilleurs conditions matérielles, puisqu'il est d'abord envoyé à l'Armée du salut. Aprés deux mois de galère dans une ville trop grange et trop annonyme pour lui, il craque et rentre illico chez papa-maman. Un gros calin par maman et des petites recommandations de papa, et revoilà notre futur Parigot regonflé à bloc pour affronté la capitale....
_ Je me suis dit que c'était une belle carte de liberté. je voulais la jouer. je me suis accroché. Et je le dis à tous les jeunes : apprenez à choisir vos amis. Moi, c'est ce qui m'a permis de ne pas me tromper.
An registre de ses nombreux petits boulots, Florent peut se vanter d'avoir été commis de restaurant, barman et même courtier. Mais rien ne l'aura autant enrichi et responsabilisé que... le baby-sitting. Hébergé pendant un an par un jeune couple qui lui voue une confiance sans limite, il se voit confier la garde de deux petites filles : l'une de six mois, l'autre de deux ans.
1980, Florent est barman au Broad, une boîte de nuit branchée, située rue de la Ferronnerie, dans le quartier des Halles à Paris.
Un soir, il est abordé derrière son comptoir par Dominique Besnéhard, directeur de casting déjà trés en vogue.N'étant pas du genre à se laisser désourager, Florent pousse plus loin cette conversation de comptoir :
- Il a débarqué pour faire son casting à la sauvage, comme il en avait l'habitude.C'était un peu la mode à l'époque de recruter des acteurs dans la rue. Il m'a demandé si je connaissais parmis les clients un p'tit gars ayant du tempérament et capable de faire des essais. Il m'a raconté l'histoire de Diva que devait tourner jean-Jacques Beineix. J'ai répondu : " ben, et moi ? J'suis pas un p'tit gars avec du tempérament ? Il est vrai que j'avais un look qui allait de pair avec la boîte. et qu'il n'était pas évident de déceler en moi quelqu'un pouvant entrer dans le rôle du petit facteur.
- Et je commence à le baratiner, à lui prendre la tête...Puis il me dit due le personnage masculin dont il a besoin est fou d'opéra. Je lui réponds : " C'est marrant, moi je chante de l'opéra. " Et là, il se produit un déclic, il me voit autrement. Enfin ! Il me donne un rendez-vous et je débarque aux auditions pour Diva.
Malheureusement pour lui, il ne sagit que d'un faux départ.
Ce malentendu qu'il considère sur le moment comme une profonde injustice, lui apprendra dans l'avenir à savoir se battre...
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Commentaires
1YossicaMercredi 25 Mars 2009 à 01:31c'qu'il été beau pfiou O_ORépondre
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